La productivité, le sentiment d'appartenance à l'entreprise, le bilan sociétal (bilan carbone, économique et bien-être),...
Ces interrogations ne vous rappellent rien ? Non ? Et si on y rajoute la vague (raz de marée ?) de démissions chez les salariés liée à une recherche de sens dans leur travail ? Toujours pas ? Et bien ce sont les mêmes questions que beaucoup de salariés se posent au moment de monter leur propre activité.
Si l'entreprise s'interroge sur le volume de travail réellement effectué par le salarié distant, le futur entrepreneur va s'interroger sur le volume de travail qui sera nécessaire pour vivre de son activité.
Si finalement le lien avec l'entreprise (déjà difficile à nouer, notamment avec les jeunes générations) s'atténue, quelle différence y aura-t-il avec une relation commerciale entreprise-freelance ?
Si finalement travailler de chez soi est bon pour la planète et l'économie, n'avons-nous pas tous collectivement intérêt à développer encore davantage le travail indépendant ?
Si finalement la quête de sens au travail avait pour principal moteur une satisfaction personnelle, peut-il y avoir de meilleure voie que celle que l'on aura soi-même définie et choisie ?
Bien sûr, il ne faut pas généraliser et surtout uniformiser. D'une part beaucoup d'actifs préféreront le salariat, le cadre rassurant et socialement encore très important des bureaux. D'autre part les entreprises existantes chercheront à valoriser leurs atouts.
Vous vous posez des questions sur votre travail actuel ? Et si on en parlait ?